Katherine Caisse-Roy est une entrepreneure sobre. Son choix de sobriété est même devenu la base de son aventure entrepreneuriale, elle qui a fondé le Sober Club.
On l’a rencontrée pour parler de son parcours…et de sobriété!
crédit photo @mel.vaiti
Katherine, décris-moi ton parcours entrepreneurial…
Tout a commencé quand j’ai arrêté de boire de l’alcool il y a maintenant 2 ans et 2 mois. C’est cette décision qui m’a donné le coup de pouce dont j’avais besoin pour me lancer à mon compte en communication.
Un rêve que je caressais depuis longtemps, mais que je repoussais constamment par peur de l’échec. Le fait de retrouver mon énergie et ma joie de vivre en arrêtant l’alcool, a fait en sorte que j’ai eu le cran d’essayer !
Dans le but de ne pas trop être déstabilisée, j’ai débuté en prenant des mandats de gestion de réseaux sociaux pour des petites entreprises locales. Une fois le beat pris, j’ai fondé le Sober Club, une communauté qui vise à normaliser la sobriété à grands coups d’initiatives trippantes, d’échanges profonds et de cheers savoureux !
Pourquoi le Sober Club ?
Parce qu’en cherchant des communautés sobres qui reflétaient mes valeurs de recover out loud, de plaisir et de positivité, tout ce que je trouvais était au UK et aux US. Je les voyais faire plein d’activités, des meets-up et partager du contenu intéressant et je me demandais vraiment pourquoi on avait pas ça ici au Québec. J’ai décidé de m’en charger !
J’ai commencé en créant une simple page Instagram et là je suis rendue avec plus de 1000 abonnés, un serveur discord, des membres patreon et des activités mensuelles. C’est vraiment l’fun ! Ensemble, on prouve que ce n’est pas parce qu’on ne consomme plus qu’on est plate ! Ça fait vraiment du bien de se rassembler entre personnes qui vivent des enjeux similaires.
Crédit photo @mel.vaiti
Qui fréquente le Sober Club?
La communauté est ouverte à tout le monde. Autant aux personnes sobres que les personnes sober curious. Il y a définitivement plus de femmes et de personnes non binaires, mais on retrouve quand même quelques hommes ! La tranche d’âge est d’environ 25-45 ans et la majorité proviennent de Montréal parce que les initiatives ont lieu à cet endroit, mais on a parfois de la visite de la région !
Honnêtement, c’est du bien bon monde qui joint le club. Empathiques, bienveillants, funny au boute, vraiment accueillants. Pas besoin d’avoir peur de venir seul. e aux activités !
Quelqu’un veut arrêter ou diminuer sa consommation, quels sont les petits trucs à implémenter dans son quotidien ?
Ça dépend beaucoup de ta relation avec l’alcool. C’est intéressant de tester notre relation avec l’alcool en testant la sobriété. Ne serait-ce que pour une semaine ou encore pour un mois comme on le voit dans le Défi 28 jours (sans alcool) auquel participent de plus en plus de gens.
Évidemment, quand il devient difficile de rompre sa relation de dépendance à l’alcool, je vais d’abord conseiller d’aller chercher l’aide professionnelle requise si nécessaire. Il y a plein de belles ressources comme les Alcooliques Anonymes, les psychologues spécialisés en dépendances, la maison Jean Lapointe, le Centre en Réadaptation en Dépendances de Montréal et plusieurs autres partout au Québec.
Mais pour des petits trucs de tous les jours, avoir des boissons sans alcool intéressantes dans son frigo, c’est un must ! Il y en a de plus en plus. D’ailleurs je me permets de faire une petite publicité pour Apéro à zéro parce que c’est LA référence pour s’acheter du sans alcool (disponible en ligne). L’entreprise a même réussi à dénicher du bon vin sans alcool !
Aussi, se trouver des buddies et des choses à faire qui ne tournent pas autour d’aller prendre un verre comme participer à un cours de danse, découvrir le nouveau café du coin, aller prendre une marche dans le bois.
Bref, si jamais tu veux avoir du fun sans alcool, le Sober Club est là pour toi!
Instagram: @lesoberclub
Facebook : lesoberclub
Pour devenir contributeur.ice et avoir accès à des avantages spéciaux : www.patreon.com/lesoberclub
Crédit photo : @mel.vaiti
