RSE, ESG, GES, Développement durable… Comment s’y retrouver en tant qu’entrepreneur(e)?

2 Pas rond

Le lexique :   

RSE – (Responsabilité sociale des entreprises) : comment une entreprise décide sur une base volontaire de considérer ses impacts, qu’elle souhaite les plus positifs possible sur la société, l’économie et l’environnement. 

 

ESG – (Environnement, social, gouvernance) : la manière dont les facteurs de ces 3 piliers peuvent affecter la performance financière de l’entreprise.

 

GES – (Gaz à effet de serre) : six types de gaz à effet de serre suivis dans le cadre du protocole de Kyoto (du CO 2 au méthane).

 

Développement durable (dd) : développer de manière à répondre aux besoins d’aujourd’hui sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le dd propose une vision long terme qui tient en compte les dimensions environnementales, sociales et économiques.

La situation mondiale face à l’environnement et la crise climatique est sans doute celle qui a fait le plus jaser en 2023. On parle de l’importance de « réduire ses GES », d’actions « net zéro », de « carboneutralité » ou « carbone positif ». 

 

D’ailleurs, la transition vers un monde neutre en carbone représente l’un des plus grands défis de l’humanité. Il faut repenser et transformer complètement notre manière de produire et de consommer. 

Cet article aborde cet objectif, l’une des pierres angulaires de la transition écologique corporative.  

Lorsqu’on parle de « net zéro » ou « neutralité climatique », on vise à ce que les émissions de gaz à effet de serre (GES) soient réduites à un niveau aussi près de zéro que possible en plus de veiller à éliminer tous les impacts négatifs environnementaux que notre organisation peut causer.  On vise à trouver l’équilibre entre les GES et l’absorption du carbone par les puits de carbone.  

 

La « carboneutralité » signifie que toutes les émissions de CO 2 dans l’atmosphère soient compensées par l’élimination d’une quantité équivalente.   

 

On entend également beaucoup parler d’un Québec « sobre en carbone » c’est-à-dire d’avoir une économie au sein de laquelle les échanges commerciaux sont compatibles avec un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilients aux changements climatiques.  

 

Lorsqu’on parle de « net positif », ou « climat positif », on retrouve donc moins d’émissions que d’absorption, ce qui est définitivement une position souhaitée pour les entreprises. D’ici 2050, le Québec serait la première juridiction « nette positive » en Amérique. Autrement dit, le Québec rendrait plus de services à la planète que ce dont sa population a besoin pour vivre et opérer.  

 

Mais il y a d’autres défis quand on se penche sur la question du développement durable en affaires. 

La nécessité d’agir 

Dans un sondage mené par Léger dans le cadre du Rapport public – Baromètre de la transition des entreprises (Québec), on révèle que 85% des entreprises sont motivées à faire les choses autrement, dont 82% mentionnent qu’il est urgent de réduire les émissions GES, mais que 43% d’entre elles n’ont posé aucune action climatique concrète au sein de leurs opérations dans la dernière année. La moitié des entreprises n’ont d’ailleurs pas encore réalisé un inventaire GES et seulement 20% des entreprises ont une stratégie et un plan d’action ou de transition pour la réduction des émissions GES.
 

Entreprises « régénératives » 

Une entreprise dite régénérative vise à restaurer et améliorer, au-delà de sa RSE, notre environnement, nos structures sociales et économiques. Par exemple, l’agriculture régénérative vise à augmenter naturellement la biodiversité en misant sur une meilleure qualité de nos sols ou de restaurer une partie de notre biodiversité.   

 

Et maintenant, par où commencer? 

L’empreinte carbone de votre organisation peut se mesurer à l’aide de certains outils tels que SME Business Carbone Calculator ou encore RadicleBien sûr, ces outils restent une évaluation de haut niveau pour vous guider. Il faut prendre en compte toutes les catégories d’émissions (directes, indirectes). N’hésitez pas à collaborer avec un spécialiste qui pourra vous aider à créer une base solide pour la suite. 

 

Comme organisation, il faut, au-delà d’une intention, passer concrètement à l’action. En 2024, ce n’est plus une option. Avant de vouloir éliminer complètement toutes les émissions GES directes provenant des activités de votre entreprise et viser à être « net positif », pensons à mettre en œuvre une stratégie afin d’avoir un plan pour améliorer la situation actuelle.  

 

Saisir l’opportunité en 2024 

Les entreprises qui développeront un plan et qui passeront à l’action seront définitivement à l’avant de la parade dans leur industrie. Très bientôt, les bailleurs de fonds demanderont un plan de développement pour prouver que l’entreprise est en transition. Nous pouvons également nous attendre au développement d’un cadre légal entourant le développement durable des entreprises afin de supporter les entreprises qui font authentiquement les démarches et pour aider à la prévention de l’écoblanchiment, appelé aussi le « greenwashing ».   

 

Lorsqu’on pense à faire le saut vers un modèle d’affaire plus durable, ce n’est pas si simple. Par où commencer? Qui impliquer? Comment calculer les retombées réelles de nos actions? Combien ça coûtera à mon organisation? 

 

Voici quelques lectures et outils pertinents.  

 

Cet article est écrit dans le cadre de notre Parcours Transition écologique, qui accompagne chaque année 20 PME de Montréal pour implanter des solutions durables en entreprise. 

 

Pour en savoir plus et manifester votre intérêt, c’est par ici : https://parcourstransitionecologique.com/